Solutions aux problèmes de performance et d'approvisionnement des revêtements

Ce cours couvre les considérations de conception et les choix d'assemblage de revêtement pour créer des enveloppes de bâtiment à haute performance - un élément crucial dans des bâtiments sains et écoénergétiques.

De loin, les innovations de construction d'aujourd'hui en matière de performance de revêtement, d'esthétique et de construction semblent illimitées et assez variées. Le mélange de matériaux crée de nouvelles façades expressives, et les normes de performance pour le chauffage solaire, l'infiltration d'air et la gestion de l'humidité sont plus efficaces que jamais. L'utilisation accrue des écrans pare-pluie et les nouvelles innovations de fabrication, y compris les systèmes préfabriqués, contribuent à de nouvelles conceptions surprenantes d'enceintes soutenues par de meilleures solutions pour assurer une isolation continue (IC) et des pare-air correctement installés et soutenus structurellement.

Techniquement, les équipes de construction d'aujourd'hui produisent des conceptions passives et des solutions durables qui sont plus efficaces que jamais, souvent avec des matériaux renouvelables qui résistent mieux aux facteurs de stress climatiques tout en engageant moins de carbone incorporé.

Ça sonne bien. Pourtant, au moment même où cela se produit, les équipes de construction sont confrontées à des pressions sur les prix sans précédent et à des problèmes de chaîne d'approvisionnement qui nécessitent des solutions rapides et créatives. Là où l'ingénierie de la valeur a été une voie de solution dominante de dernier recours au cours des dernières décennies, la sélection de revêtements post-pandémique consiste à se contenter de moins, à anticiper les pénuries et à collaborer sur des substitutions intelligentes en aval.

Premièrement, la gestion des coûts d'un projet est une bataille dynamique et permanente. Les matériaux de construction ont bondi de plus de 20% en moyenne de 2021 à 2022, selon Associated General Contractors (AGC) of America, qui a rapporté que "de multiples augmentations ont pris effet pour les métaux, le carburant et le camionnage, tandis que les chaînes d'approvisionnement sont devenues encore plus difficiles". Des exemples de produits de base couramment utilisés dans les systèmes de revêtement comprennent le cuivre (24,4 % d'augmentation des coûts en glissement annuel), les revêtements architecturaux (20,3 %), les matériaux d'isolation (17,8 %) et les produits de revêtement en contreplaqué et de revêtement extérieur plus généralement, tous deux à 22,5 %. Derrière les augmentations de prix à deux chiffres se cachent des défis pour de nombreux fournisseurs de matériaux, notamment une disponibilité réduite et des hausses de prix pour l'énergie et les carburants, les matériaux constitutifs et le fret lui-même. "À un moment donné, les projets ne sont plus au crayon, car les entrepreneurs doivent augmenter les prix des offres pour suivre le rythme de l'inflation rapide des coûts des matériaux", a déclaré Stephen E. Sandherr, PDG d'AGC.

La réponse initiale a été chaotique pour les prescripteurs de revêtements et les sous-traitants. Les propriétaires et les développeurs ont reporté le démarrage des projets pour correspondre aux délais de livraison du système extérieur. Les entreprises de gestion de la construction (CM) ont conçu une mise en scène et un séquençage de projet inventifs pour réaligner les activités de préconstruction ou accélérer certains métiers pendant que les livraisons de revêtement rattrapent leur retard, selon le développeur mondial McLaren. D'autres équipes de projet signalent l'utilisation d'une approche stop-start sur plusieurs sites de projet, à la fois en amorçant le pipeline du projet tout en s'organisant stratégiquement pour les livraisons de produits de revêtement en attente.

Pendant la pandémie, les propriétaires-exploitants avec des programmes de construction ambitieux comme la société hôtelière citizenM ont fait le plein de systèmes de construction modulaires avec des assemblages de façade intégrés, complétant récemment de nouveaux hôtels à Los Angeles et Seattle, entre autres. À l'aide d'un modèle commercial centralisé, l'entreprise mondiale a créé un arriéré d'unités interchangeables, déployables et empilables dans des cages en acier de construction. Selon le CM Mortenson, qui a construit plusieurs des hôtels avec les architectes Concrete, Baskervill et Gensler, ainsi que des ingénieurs comme Arup, l'intégration des "modules de chambre modernes et luxueux" dans la conception des bâtiments réduit également les déchets de construction jusqu'à 60%, déclare le directeur du développement de projets de Mortenson, Nathan Jenkins. Il dit que l'approche réduit la durée de la construction de trois à quatre mois, par rapport aux méthodes traditionnelles sur site.

Du côté de l'offre, certains fabricants de systèmes de façade résistent aux soumissions sur des projets à moins qu'ils n'aient reçu des bons de commande à toute épreuve. D'autres, selon Capstone, une société de financement active dans le secteur de la construction, utilisent des colliers de prix ou mettent des "dates d'expiration" sur les offres afin qu'ils "aient la possibilité de refaire une offre si la date de validité de l'offre passe pour tenir compte du coût plus élevé des marchandises". Une autre option qui a été rare dans le passé, stipulant des conditions d'inflation dans le langage du contrat, peut profiter aux entrepreneurs généraux et aux CM à risque, ainsi qu'aux fournisseurs impliqués. "L'inflation des coûts de construction n'a pas dépassé 5% depuis plus de trois décennies, de sorte que de nombreux entrepreneurs n'ont pas d'expérience dans un environnement inflationniste", selon Capstone. "Ajouter quelques points de pourcentage aux enchères pour l'inflation ne vous protégera pas non plus suffisamment dans ce type d'environnement."

Les équipes de construction chargées de plusieurs projets ou de grands programmes d'immobilisations stockent les matériaux qu'elles utilisent fréquemment ou passent des « commandes fantômes » qui ne sont pas nécessairement liées à un projet particulier. Suffolk Construction a récemment entreposé avec succès des matériaux pour maintenir les projets dans les délais, tandis que d'autres entrepreneurs signalent des pénuries d'installations de stockage, ce qui a conduit les équipes à ériger des installations de dépôt temporaires. Adopter une posture proactive a aidé l'entrepreneur XL Construction, qui effectue lui-même certains de ses travaux, à faire face à des délais de livraison pouvant aller jusqu'à un an pour les systèmes de murs-rideaux et les revêtements muraux préfabriqués.

Les équipes de conception des bâtiments se regroupent et recherchent des matériaux plus facilement disponibles. Alors que les pénuries de résine de fibre de verre ont ralenti la construction de piscines l'année dernière, les ventes de béton renforcé de fibre de verre (GFRC) ont augmenté, stimulant les fournisseurs de préfabriqués architecturaux comme Willis Construction. Les projets en cours comprennent le 1700 Pavilion au centre-ville de Summerlin, Nevada, un immeuble de bureaux de Howard Hughes Corp. qui ouvrira cet automne. Conçu par l'architecte Hart Howerton et construit par GC Whiting Turner, le bâtiment présente un revêtement innovant de couleur claire composé de panneaux GFRC prévitrés et préisolés.

Les panneaux de revêtement légers minimisent les charges structurelles, ce qui peut accélérer les livraisons de charpente et de connexion, et ils peuvent être "préfabriqués à l'avance pendant la construction des fondations et de la structure", selon un autre fabricant de GFRC, Stromberg Architectural. "Le revêtement avec des panneaux GFRC peut souvent éliminer le besoin d'échafaudages car les panneaux sont soulevés par une grue puis fixés depuis l'intérieur du bâtiment", quel que soit le temps, ajoute le fournisseur basé au Texas.

Les applications avec grue sont très attrayantes sur ce marché restreint, selon des propriétaires-développeurs comme la communauté de personnes âgées à but non lucratif Harbor's Edge à Norfolk, en Virginie. Leur équipe de projet, comprenant l'entrepreneur WM Jordan et les cabinets d'architecture Three et Clark Nexen, a répondu à la conception du développeur et PDG Neil Volder d'une extension de gratte-ciel de 24 étages, River Tower, avec un système de façade extérieure alliant brique, maçonnerie et verre qui pourrait être érigé rapidement et avec une grue, plutôt qu'un échafaudage système. Le fabricant local de préfabriqués Smith-Midland a produit les panneaux de revêtement composite SlenderWall hors site dans des sections de deux étages avec des fenêtres préinstallées, explique Carl S. Ede, AIA, LEED AP, principal et concepteur principal de trois, la société basée à Dallas. Environ 66 % plus léger que le préfabriqué traditionnel de 6 pouces d'épaisseur et avec de meilleures performances thermiques, les sections murales opaques intègrent un panneau de béton de deux pouces d'épaisseur sur un cadre de montants en acier galvanisé soutenu par une isolation en mousse à cellules fermées. Moins de béton signifie également moins de carbone incorporé, disent les fournisseurs.

Attaché à la charpente du bâtiment avec des dalles de sol entièrement en béton - un meilleur choix acoustique entre les étages pour masquer les bruits de pas et autres bruits, dit trois Ede - le système de matériaux mixtes avec brique, maçonnerie et verre permet des transitions articulées telles que des bandes à travers les zones vitrées qui fait écho au contexte portuaire de Norfolk, mais peut être hissé rapidement en place dans des sections à deux étages. Le seul compromis est l'accès et les opérations de la grue, ajoute-t-il, que les équipes de construction doivent prendre en compte lors de la mise en scène du site et des décisions de construction.

Pour un autre gratte-ciel, une nouvelle tour de verre de 35 étages à Boston pour Raffles qui doit ouvrir ses portes cette année, l'utilisation de petites grues portables sur chenilles ou rampantes permet une progression de la construction en douceur malgré un site urbain contraint. Construit avec un système de mur-rideau en verre unitisé soigneusement réglé spécifiquement pour permettre ce processus d'assemblage rapide et efficace avec les grues mobiles suspendues à la structure, le projet de la région de Back Bay pour Raffles Hotels & Resorts, qui fait partie d'AccorHotels, réunit Saunders Hotel Group et le développeur The Noannet Group pour les débuts américains du concept hôtelier et résidentiel de la marque. L'équipe de construction de Suffolk Construction et The Architectural Team, ainsi que les ingénieurs en structure McNamara Salvia, ont résolu la structure en porte-à-faux de la tour au sommet d'un champ dense de caissons de six pieds de large liés par des poutres en tôle d'acier, tous soutenant la tour avec 147 chambres et 146 résidences desservies par un programme de vastes équipements.

La nouvelle tour de Boston, adjacente aux structures hautes les plus emblématiques de la ville, allie des spécifications de verre variées en réponse à ses multiples utilisations et objectifs de performance pour une expression unique. D'autres approches de revêtement de projet, en revanche, mélangent les matériaux et les types de construction non seulement pour l'esthétique, mais aussi pour aider à faire face à l'inflation des coûts, aux problèmes d'approvisionnement et à la planification de la construction.

Selon la Rainscreen Association en Amérique du Nord, fondée en 2020, l'une des tendances les plus répandues est l'utilisation croissante des écrans pare-pluie. « Au cours des deux dernières décennies, la communauté des sciences du bâtiment a poussé la performance des assemblages de murs extérieurs au premier plan de la conversation concernant la performance globale des bâtiments », selon le groupe professionnel et la ressource technique, qui définit un écran pare-pluie comme « un assemblage appliqué à un mur extérieur qui se compose, au minimum, d'une couche extérieure/intérieure et d'une cavité entre elles suffisante pour l'élimination passive de l'eau liquide et de la vapeur d'eau ». Les systèmes d'écran pare-pluie intègrent également une isolation, des pare-air continus pour le contrôle de l'étanchéité à l'air et des pare-vapeur ou des retardateurs pour le contrôle de la diffusion, "un équilibre entre le mouillage et le séchage pour l'ensemble de l'assemblage".

Avec des approvisionnements limités pour certains composants, les équipes de construction se tournent vers des couches extérieures d'écran pare-pluie fabriquées avec des composites facilement disponibles de pierre, de fibre de bois ou de plastique, dont beaucoup proviennent de flux de déchets. Les exemples incluent les panneaux composites tels que Fiberon, un substitut aux bois modifiés thermiquement ou à d'autres panneaux de bois qui pourraient être plus difficiles à trouver dans certaines régions. Le composite est fabriqué à partir de plastique recyclé d'origine locale et de fibres de bois récupérées, spécifiant environ 94 % de contenu recyclé pré et post-consommation. En 2021, les fabricants de produits de construction ont été confrontés à des pénuries de matériaux pour certains plastiques et résines, bien que les fabricants de matières premières aient poussé à augmenter la production, selon des sources de l'industrie des plastiques.

De même, d'autres produits de revêtement pare-pluie tels que les composites de pierre ont été en bon approvisionnement. Ces matériaux d'ingénierie comprennent des panneaux fabriqués à partir de composites polymères renforcés de fibre de verre avec un noyau de calcaire broyé, par exemple, et certains sont traités avec la technologie par faisceau d'électrons ou EB et des résines acryliques pour produire une gamme de finitions lisses et imperméables à l'eau qui résistent aux environnements ultraviolets et corrosifs. Un fabricant norvégien, Steni, produit une gamme de panneaux composites en pierre avec une surface de pierres naturelles agrégées. Produits dans différents degrés de grossièreté, les composites soigneusement calibrés de ce type ont une empreinte carbone relativement faible et sont très stables, résistants aux chocs et à la diffusion de l'eau et de la vapeur - essentiellement, étanches à l'humidité. Également intéressants pour les concepteurs, les panneaux de façade à base de pierre sont flexibles et peuvent donc être courbés et arrondis pour des formes de construction organiques.

La résistance et la résilience sont également un avantage des composites plastiques d'aspect bois, offrant "une résistance élevée à la flexion, qui se traduit par une protection maximale dans des conditions météorologiques extrêmes", selon Peter Kotiadis, vice-président du développement de produits chez Fiberon. La classe de matériaux est considérée comme efficace pour les écrans pare-pluie à joints ouverts, qui nécessitent non seulement des matériaux hautement durables, mais également une installation d'enveloppe soigneusement détaillée.

Pour l'espace de ventilation, par exemple, "les petits espaces derrière le revêtement sont plus performants que les grands espaces car l'égalisation de la pression est plus égale entre la face du revêtement et le joint ouvert derrière le revêtement dans un espace plus petit derrière le revêtement qu'un plus grand espace derrière le revêtement ", selon Joe Lstiburek, membre ASHRAE et directeur de Building Science Corporation.

Le choix des matériaux appropriés étant essentiel, les systèmes de revêtement, y compris les écrans pare-pluie, peuvent gérer efficacement l'humidité et atténuer les dommages aux structures résidentielles et commerciales. Ils ouvrent également des opportunités pour des façades plus durables et biophiles. Celles-ci incluent des moyens de créer ou d'étendre des écosystèmes dans l'environnement bâti, une tendance qui est passée des paysages aux toits végétalisés à d'autres interfaces entre le monde extérieur et les environnements intérieurs. Des chercheurs dirigés par le Muséum d'histoire naturelle de Paris, par exemple, ont étudié les facteurs écologiques des façades végétalisées et ont découvert qu'elles "offrent un grand potentiel pour améliorer la biodiversité urbaine".

Au-delà des systèmes de revêtement pris en compte dans cette étude - ceux avec des plantes grimpantes, des couches de feutre ou des modules de substrat tels que des jardinières suspendues - de nouvelles idées d'habitat se développent avec des matériaux improbables, comme la collaboration en terre cuite dirigée par Spencer Lapp, AIA, un associé de CookFox, et Andre Parnther et Spring Wu, LEED AP, respectivement, un associé et un ingénieur de façade avec Buro Happold, et le fabricant Boston Valley Terra Cotta. L'équipe a conçu un "système modulaire de gousses moulées en barbotine", explique l'entreprise, ajoutant : "Chaque module est conçu pour occuper une fonction spécifique dans l'écosystème local : en tant que nids d'oiseaux, avec une circulation d'air et un drainage appropriés ; en tant qu'habitats d'abeilles, protégés des éléments ; et en tant que jardinières, avec un système d'arrosage par le fond et un drain de trop-plein".

Les modules de base plus grands, fabriqués avec une céramique à haute cuisson et à haut rendement pouvant également être moulée à la presse pour une production à grande échelle, reçoivent des pots de micro-habitat pour des utilisations variées. "Ce corps en argile est conçu pour résister aux cycles de gel-dégel, minimiser le retrait pendant la fabrication et est testé pour les rigueurs inhérentes aux applications de façade", selon l'équipe de construction. "Les gousses de micro-habitat sont un corps d'argile coulé à feu doux qui permet une perméabilité à l'eau pour soutenir le programme de chaque gousse." Les glaçures personnalisées et les argiles pigmentées appelées engobes créées pour ce système de revêtement offrent une variété de couleurs, d'éclats et d'opacités pour les futures équipes de projet.

Sans surprise, CookFox et Buro Happold ont tous deux une expérience antérieure de travail avec la terre cuite pour les façades urbaines, qui a connu une résurgence ces dernières années dans les projets multifamiliaux, à usage mixte, culturels et institutionnels. D'autres exemples incluent le nouveau One Essex Crossing, la composante résidentielle d'un important développement à usage mixte de six acres à New York axé sur la santé et le bien-être, avec "une façade d'inspiration contextuelle tissant des panneaux de briques chaudes et de terre cuite italienne". Construit par Triton Construction et conçu par CetraRuddy pour le promoteur Delancey Street Associates, les façades révèlent une suite ensoleillée d'équipements et un vaste jardin.

La disponibilité du matériau est l'un des avantages, selon le cabinet d'architectes Ede Three au Texas : "Les panneaux de terre cuite sont relativement accessibles et transportables, de sorte que les produits fabriqués dans le monde entier, du Mexique à la Chine en passant par l'Europe, ont augmenté la disponibilité lors des récentes impasses d'approvisionnement, ce qui pourrait contribuer à un regain d'intérêt plus récent". D'autre part, la terre cuite est lourde et relativement coûteuse, explique Lada Kocherovsky, AIA, basée à San Francisco, ancienne présidente de la section CREW de la ville et directrice de Page & Turnbull, une autorité en matière de nouvelle conception architecturale et de préservation. "L'utilisation de la terre cuite comme matériau ornemental a une histoire fascinante, et les applications contemporaines connaissent un regain d'intérêt ces derniers temps, notamment les écrans pare-pluie en terre cuite dans la région de la baie au cours des dernières années", dit-elle. "C'est beau et durable, même si son coût pur, les défis de l'installation et le poids supplémentaire sur la structure s'avèrent prohibitifs pour de nombreux projets."

Une autre option pour les systèmes de façade plus légers et plus économiques est le panneau métallique isolé (IMP), qui bénéficie d'un approvisionnement généralement robuste et de nouvelles idées en matière de conception et de constructibilité. Offrant des performances améliorées et un impact environnemental réduit, les IMP offrent des qualités d'isolation réglables et des propriétés souhaitables de réflectance solaire et d'émission infrarouge qui aident les propriétaires-exploitants de bâtiments à réduire la demande d'énergie de pointe et à réduire la consommation totale d'énergie.

En plus de cela, le métal est un revêtement très résistant et durable avec des joints de panneaux spécialement conçus pour l'efficacité du contrôle des eaux de pluie. Ainsi, alors que les IMP peuvent être utilisés comme système de secours derrière un revêtement traditionnel, la couche extérieure peut être omise dans la plupart des applications, explique Lstiburek de Building Science Corp. "La face métallique extérieure du panneau protège le reste de l'assemblage de l'exposition aux rayons ultraviolets, protège le reste de l'assemblage des dommages physiques et satisfait généralement aux exigences esthétiques de l'application", selon Lstiburek. "La face extérieure du système de panneaux métalliques isolés intégrés aux assemblages de joints drainés répond aux aspects de contrôle des eaux pluviales du revêtement traditionnel. La face extérieure du système de panneaux métalliques isolés devient le revêtement."

Des barrières efficaces et intégrales sont souvent un objectif principal pour la conception d'enceintes, comme l'explique l'architecte Zack Aders, AIA, LEED AP, avec le chef de projet à but non lucratif New York City Economic Development Corporation : « Nous avons utilisé des stratégies passives pour créer une enveloppe hermétiquement scellée et bien isolée avec un vitrage haute performance pour réduire les charges de chauffage et de refroidissement, ce qui est essentiel pour obtenir un bâtiment à énergie positive nette. Il ajoute qu'un test d'infiltrométrie dans tout le bâtiment à la fin de la construction est précieux pour confirmer que les attentes sont satisfaites en matière d'étanchéité à l'air.

Pourtant, une direction plus récente et peut-être plus radicale dans les enveloppes des bâtiments a émergé qui considère l'extérieur moins comme une barrière et plus comme un filtre, semblable aux téguments naturels ou aux organismes entiers qui s'ouvrent et se ferment à l'air frais, pour diriger le réchauffement solaire en hiver, et même pour contrôler l'humidité et l'eau en vrac.

"En tant qu'ingénieurs en structure, il a été satisfaisant de voir les résultats de la minceur structurelle d'une solution monocouche, qui dans un cas permet à la grille de devenir une membrane entre l'intérieur et l'extérieur plutôt qu'une barrière", selon l'ingénieur en structure Craig Schwitter, associé principal et président du conseil d'administration mondial de Buro Happold. "Ce filtre environnemental équilibre les forces qui composent l'expérience et l'environnement, créant un confort et des possibilités tout en générant un sentiment d'attrait, d'émerveillement et de plaisir."

Pour faire des choix de revêtements qui promettent longévité, durabilité et retour sur investissement optimisé, de plus en plus d'équipes de construction intègrent un processus de mise en service.

"La mise en service a été un outil clé pour les projets publics afin d'intégrer la responsabilité dans le respect des critères de conception", déclare Zack Aders, AIA, LEED AP, avec le chef de projet à but non lucratif New York City Economic Development Corporation. "La mise en service de l'enveloppe en particulier est essentielle pour garantir que les barrières résistantes aux intempéries sont appliquées correctement et en continu et que les détails d'étanchéité à l'air fonctionnent comme prévu."

Selon la société d'ingénierie Simpson Gumpertz & Heger, la mise en service de l'enceinte est décrite à la fois dans LEED et ASTM E2813 pour orienter les équipes de construction. "Pour être vraiment efficace, la mise en service de l'enceinte du bâtiment doit commencer dans la phase de préconception et se poursuivre tout au long des phases de conception, de préconstruction et de construction du projet", explique l'entreprise, spécialisée dans l'ingénierie des façades. ASTM E2813, par exemple, exige que la mise en service commence pendant le développement de la conception au minimum, et pour une meilleure mise en service améliorée, elle doit commencer dans les schémas.

Du début à la fin est le mantra de l'excellence de l'enceinte : un élément clé du processus de mise en service améliorée, par exemple, consiste à planifier la surveillance pendant la construction. Cela améliore considérablement la résolution de problèmes tels que la constructibilité, la compatibilité des matériaux et la continuité totale de l'isolation, ou CI, et les barrières résistantes aux intempéries, ou WRB.

« La vérification de ces détails au fur et à mesure de la construction du bâtiment nous permet de combler les lacunes avant que les murs ne soient fermés, ce qui aide l'équipe à éviter des retouches coûteuses », explique Aders.

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